Edito St FARON – P. Alhdain NKOUNKOU – novembre 2025

Le mois de Novembre et son pesant d’or
« A parler franc », comme le dirait le Père Léonce de Grandmaison, le mois de Novembre est porteur d’une beauté et d’une profondeur liturgiques inouïes. D’entrée de jeu, ce mois célèbre la sainteté de Dieu, celle des témoins que l’Eglise a canonisés (les saintes et les saintes), celle des chrétiens et chrétiennes anonymes (selon l’expression de Karl Rahner) ; une sainteté finalement à laquelle tout baptisé est aussi appelé (1er Novembre). Ce même mois de Novembre célèbre ensuite la mémoire collective et inoubliable de nos défunts, « ces êtres chers et précieux que nous ne cesserons jamais d’aimer » et qui vivent désormais dans la lumière et la paix de Dieu (2 Novembre). Sans doute, avec ces deux célébrations d’importance majeure, le mois de Novembre unit le Ciel et la Terre dans les liens de l’espérance. Une espérance résolument tournée vers la venue glorieuse du Christ Sauveur de l’humanité, puisque le temps de l’Avent (année liturgique A) éclore au cours de ce même mois. La masse liturgique de ce mois de Novembre force donc le respect et l’admiration de la grandeur de Dieu ; la conversion du cœur, le recueillement et la contemplation.
Le mois de Novembre est par conséquent le lieu natal de bonnes résolutions qui nous inviteraient à méditer sur le sens de notre « vie », sur la « fin de toute chose » et sur « l’éternité bienheureuse en Dieu » : c’est donc le mois où nos yeux fixent l’horizon de notre existence dans l’espérance. A l’aune de cette boussole, il devient crucial de nous demander : pourquoi tant de guerres dans le monde ? Pourquoi tant de crises politiques dans le monde ? Pourquoi le monde est si décousu ? Que ce mois de Novembre nous ouvre donc le cœur et les mains, et nous apporte la claire vision de notre engagement chrétien dans le monde
Père Alhdain


