Edito St FARON – Claire BANDINELLI – juin 2025

Lundi de Pentecôte, Pèlerinage des saintes reliques de Jouarre

Les châsses et les saintes reliques de Jouarre
Cette année, comme c’est le cas depuis des siècles, les « châsses des saintes reliques » de Jouarre seront portées à dos d’hommes en procession lors du traditionnel pèlerinage du Lundi de Pentecôte. Qui est déjà entré dans l’église paroissiale de Jouarre a remarqué ces coffres en bois doré dans le chœur et dans les vitrines du transept. Ils abritent des reliques, c’est-à dire des restes du passage sur terre de personnes considérées comme bienheureuses ou saintes par l’Église catholique que possédaient l’abbaye Notre Dame de Jouarre avant la Révolution française. Les premières, celles du protecteur de notre paroisse saint Potentien, sont arrivées il y a presque 12 siècles à l’abbaye. En 1792, l’abbesse confia la châsse contenant les reliques les plus précieuses à l’épicier de Jouarre, espérant que cette dernière traverse ainsi sans heurt les troubles qui s’annonçaient. Seize années plus tard, cette châsse de cristal rejoignait les autres châsses dans l’église paroissiale de Jouarre. Profitant de l’affluence des pèlerins, des forains sont ensuite venus installer leurs manèges, c’est l’origine de la fête foraine à Jouarre.

Le Pèlerinage de Pentecôte
Le Pèlerinage de Pentecôte, en particulier la procession, est de nos jours un bel exemple de coopération : déposées en l’église de la paroisse saint Potentien, les 2 châsses portées appartiennent à la Municipalité depuis la séparation de l’Église et de l’État, abritant des reliques issues de l’abbaye. Et … le pèlerinage prend cette année une dimension plus large puisque Monseigneur Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux, a souhaité y adjoindre la journée diocésaine de la vie consacrée. La démarche du pèlerinage renforce la foi de chacun dans la résurrection du Christ, la communion des saints, la résurrection de la chair et la vie éternelle, que ce soit par la vénération des reliques proprement dite mais aussi simplement en commençant par l’adhésion à une tradition ecclésiale pour « faire Église » ensemble.

Ce lundi 9 juin 2025
C’est pourquoi nous vous donnons à tous, petits et grands, curieux et convaincus, rendez-vous le lundi 9 juin 2025 à partir de 9 h à l’église St Pierre St Paul de Jouarre pour un pèlerinage (2,4 km) à la découverte de l’abbaye et de ceux qui nous ont précédés sur la voie de la Sainteté. En 2024, après la procession et la messe du matin dans les jardins de l’abbaye, nous avions partagé un repas tiré du sac avant de nous lancer à la découverte de l’abbaye Notre-Dame de Jouarre. Cette année, nous vous proposons d’élargir notre horizon et de partir à la découverte de la richesse (et de la variété !) des communautés religieuses de notre diocèse après une eucharistie présidée par notre évêque Monseigneur Jean-Yves Nahmias.

Claire BANDINELLI

Bulletin paroissial juin 2025

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Edito St FARON – P. Alfred Waly SARR – mars 2025
1 mars

Edito St FARON – P. Alfred Waly SARR – mars 2025

UN CAREME SOUS LE SIGNE DE L’ESPERANCE.

Chers amis de la Paroisse Saint Faron de Lizy-Sur-Ourcq, en communion avec l’Eglise universelle, nous sommes entrés depuis quelques mois dans le Jubilé de l’an de grâce 2025. Le Pape François nous invite tous à être « les pèlerins de l’Espérance ». Comme je l’ai déjà souligné dans un précédent éditorial, il s’agit pour certains de prier pour maintenir stable et forte cette Espérance, pour d’autres de la remettre à jour et de la rassurer, pour d’autres encore, déçus par la vie, de la demander instamment à Dieu.
Quel que soit l’état de notre propre Espérance, le Carême 2025, que nous vivons sous le signe de l’Espérance peut nous aider à ancrer davantage notre vie et nos aspirations dans le Christ, notre ESPERANCE. Avec le Mercredi des Cendres, nous ferons joyeusement notre entrée en Carême. Ce temps fort de notre liturgie est un moment favorable, pour revisiter notre triangle relationnel ou notre relation triangulaire. Relation avec Dieu dans la prière, relation avec le prochain à travers nos gestes de solidarité et de miséricorde, relation avec soi-même dans l’effort, le jeûne et le choix de l’essentiel dans les besoins.
Oui, tous ces exercices spirituels, en cette Année Jubilaire, nous aideront à fixer les yeux sur le Christ, notre ESPERANCE.
L’Espérance chrétienne ne se vivra pas en marge de l’Espérance de notre communauté internationale, en proie aujourd’hui à la menace des conflits. Même les continents jadis tranquilles et en paix, se voient aujourd’hui menacés. Ce temps du Carême peut être une offrande sainte de prières à Dieu pour la paix dans le monde. Le Pape François rappelait à ce propos ceci : « Si nous voulons vraiment préparer la voie de la paix dans le monde, engageons-nous à remédier aux causes profondes des injustices, épurons les dettes injustes et insolvables et rassasions les affamés. »
En ce temps de Carême, prions alors pour la paix dans le monde, dans nos pays, dans nos communautés chrétiennes et dans nos familles. Que ce Carême jubilaire nous redonne la foi, l’ESPERANCE et la charité.
AMEN.

Père Alfred Waly SARR

Bulletin paroissial mars 2025

Edito St POTENTIEN – P. Bernard PAJOT – février 2025
27 janvier

Edito St POTENTIEN – P. Bernard PAJOT – février 2025

Chaque année, le mois de février nous fait penser particulièrement aux malades à cause de la fête de Notre Dame de Lourdes le 11 février.
Quand on lit les évangiles, on s'aperçoit que Jésus a rencontré beaucoup de malades et en a guéri beaucoup.
Dès le début de son histoire, l'Eglise a entendu cet appel de Jésus à aimer les malades, en leur apportant la compassion et les soins dont ils ont besoin. Beaucoup de saints et de congrégations religieuses ont donné leur vie pour soigner les malades ; ils sont à l'origine de nombreux hôpitaux, appelés « Hôtel- Dieu ».
Aujourd'hui, l'Etat a pris le relais en instituant un régime de solidarité pour les malades et handicapés, qu'on appelle la « sécurité sociale » : les bienportants paient les soins de ceux qui en ont besoin ; on peut y voir une action de l'Esprit Saint.
Mais notre engagement de chrétien va plus loin que les soins donnés par des spécialistes de la santé.
La compassion est de l'ordre de l'amour : nous sommes tous concernés pour aimer les malades et leur donner le réconfort de notre présence. En retour, les malades nous apportent du courage pour vivre nos moments de faiblesse et découragement.
Enfin n’oublions pas le sacrement des malades : n'attendons pas le dernier moment pour le recevoir ; il ne fait pas mourir, au contraire, il donne la force pour lutter contre le mal.
Ce sacrement des malades sera proposé à ceux qui le désirent, à la messe du dimanche des malades, 9 février.

Père Bernard PAJOT

bulletin de février 2025

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