Edito St POTENTIEN – P. Bernard PAJOT – février 2025

Chaque année, le mois de février nous fait penser particulièrement aux malades à cause de la fête de Notre Dame de Lourdes le 11 février.
Quand on lit les évangiles, on s’aperçoit que Jésus a rencontré beaucoup de malades et en a guéri beaucoup.
Dès le début de son histoire, l’Eglise a entendu cet appel de Jésus à aimer les malades, en leur apportant la compassion et les soins dont ils ont besoin. Beaucoup de saints et de congrégations religieuses ont donné leur vie pour soigner les malades ; ils sont à l’origine de nombreux hôpitaux, appelés « Hôtel- Dieu ».
Aujourd’hui, l’Etat a pris le relais en instituant un régime de solidarité pour les malades et handicapés, qu’on appelle la « sécurité sociale » : les bienportants paient les soins de ceux qui en ont besoin ; on peut y voir une action de l’Esprit Saint.
Mais notre engagement de chrétien va plus loin que les soins donnés par des spécialistes de la santé.
La compassion est de l’ordre de l’amour : nous sommes tous concernés pour aimer les malades et leur donner le réconfort de notre présence. En retour, les malades nous apportent du courage pour vivre nos moments de faiblesse et découragement.
Enfin n’oublions pas le sacrement des malades : n’attendons pas le dernier moment pour le recevoir ; il ne fait pas mourir, au contraire, il donne la force pour lutter contre le mal.
Ce sacrement des malades sera proposé à ceux qui le désirent, à la messe du dimanche des malades, 9 février.

Père Bernard PAJOT

bulletin de février 2025

Autres articles

Edito St POTENTIEN – Bernard DEMOLON, diacre – mars 2025
1 mars

Edito St POTENTIEN – Bernard DEMOLON, diacre – mars 2025

Cinq années se sont écoulées entre l’appel initial et la date de mon ordination, le 6 octobre dernier. Cinq années marquées par des doutes, des étonnements, un discernement progressif, mais aussi de grandes joies. Uni à Corinne par le sacrement du mariage, nous avons entamé ensemble ce chemin, et grâce à son soutien, je suis heureux de servir l’Église à travers le diaconat. Trouver les gestes justes à l’autel et ma place dans cette nouvelle mission confiée par notre évêque n’a pas toujours été évident. Entre mon engagement au sein des pèlerinages et mon rôle dans notre pôle, l’apprentissage est constant. Mais une mission me tient particulièrement à cœur : celle d’être artisan de paix. L’Église est un lieu de communion, et pourtant, nous sommes parfois témoins de tensions, de divisions, de silences qui éloignent au lieu de rassembler. Dans ces moments, le diacre, serviteur du Christ et de l’Église, est appelé à être un pont, un médiateur, un frère qui invite au dialogue et à la réconciliation.
Ce mois de mars nous fait entrer dans le temps du Carême, une période propice à la réflexion sur notre engagement au sein d’une Église unie, où chacun peut trouver sa place et contribuer avec ses talents. L’Église a besoin de serviteurs, mais aussi de bâtisseurs d’unité. Peut-être est-ce l’occasion de tendre la main à ceux avec qui nous avons peu d’échanges, d’aller vers ceux qui restent à la marge de notre communauté, de poser un geste de paix là où des blessures persistent.
Les catéchumènes, de plus en plus nombreux chaque année, sont déjà en marche. Comment les accueillir, les accompagner, leur montrer une Église qui rassemble et non qui divise ? Se sentir accueilli est essentiel : c’est ainsi que nous formons le « Corps du Christ », cette Église universelle appelée à vivre de l’amour du Seigneur.
Servir l’Église, c’est contribuer à ce Corps. Lors de chaque célébration, en recevant l’Eucharistie, nous devenons à notre tour des tabernacles du Christ. Si nous prenons pleinement conscience de cette réalité, alors même face aux tensions et aux désaccords, nous ne pouvons que poser un regard d’amour et de miséricorde sur nos frères et sœurs. Là où il y a la division, œuvrons pour la réconciliation. Là où il y a l’incompréhension, semons la paix. Car c’est ainsi que nous serons véritablement les disciples du Christ. Au travers d’une prière que j’aime particulièrement, la prière de St François, nous pourrions nous en inspirer sur ce chemin de Carême.
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »


Bernard DEMOLON, diacre

bulletin de mars 2025

Edito P. Alhdain NKOUNKOU – octobre 2024
28 septembre

Edito P. Alhdain NKOUNKOU – octobre 2024

Recommençons…

Depuis septembre 2024, une nouvelle année pastorale a commencé, une nouvelle année reçue de Dieu notre Père : rendons-lui grâce pour ce don si merveilleux. En effet, la magie et la beauté d’une nouvelle année pastorale, se
trouvent de manière inéluctable dans le fait de RECOMMENCER:
Recommencer avec nos prières communautaires, recommencer avec nos rencontres d’aumônerie et de catéchisme, nos conférences…, bref, recommencer à construire de manière continue, la vie de notre Eglise-Famille de Dieu qui se trouve dans le pôle missionnaire de Lizy-La Ferté.
Le fait de RECOMMENCER une activité ou une œuvre, n’est pas uniquement de l’ordre d’une simple routine comme on pourrait si facilement le penser ; ce fait de RECOMMENCER marque, au-delà des apparences et du poids des années, un moment favorable au cours duquel l’on peut aussi comprendre plus profondément ce qui a été déjà commencé dans le passé pour l’actualiser : une forme de mise à jour ou encore de mise à niveau qui prête le flanc au présent et à l’avenir.
Dans le fait de recommencer donc une activité ou une œuvre, le temps s’unifie et nous unit dans une patience résiliente. Recommençons donc à être une famille, une Eglise, un pôle missionnaire ; Recommençons nos activités avec cette énergie positive qui prend sa source en Dieu et nous projette résolument dans la Nouveauté et l’Amour.
Eclairés finalement par ce credo qui nous invite au recommencement de notre vie pastorale, nous vous invitons alors à prendre part à la Messe de Rentrée qui aura lieu le samedi 05 octobre 2024 à 18h30 en l’Eglise paroissiale de Jouarre. Cette Messe marquera l’ouverture officielle de l’année pastorale 2024-2025 pour le compte de notre pôle missionnaire Lizy-La Ferté. Aussi, au cours de cette même Messe, le Curé de notre pôle missionnaire procédera à la bénédiction des sacs et cartables des jeunes adolescents et des enfants ayant repris avec courage le chemin de l’école.
Chers frères et Sœurs, Recommençons donc notre marche communautaire sous les auspices de la Sainte Trinité et de la tendresse maternelle de Marie notre Mère, à qui, ce mois d’octobre est dédié. Recommençons…

Père Alhdain, Vicaire de pôle.

bulletin de octobre 2024

Aïe ! Nous n’avons pas retrouvé votre formulaire.