C’EST LE MOIS DE MARIE
« C’est le mois de Marie. C’est le mois le plus beau. À la Vierge chérie disons un chant nouveau.Ornons le sanctuaire de nos plus belles fleurs. Offrons à notre Mère et nos chants et nos cœurs. Dela saison nouvelle qui dira les attraits, Marie est bien plus belle, plus doux sont ses bienfaits. »Chers fidèles du Christ du secteur paroissial saint Faron de Lizy-Sur-Ourcq, ce cantique bien connu des anciens rappelle la dévotion mariale qui a toujours entouré le joli et ensoleillé mois de mai. De fait et il faut s’en réjouir, la dévotion envers la sainte Vierge ne cesse de s’accroitre. Les nombreux pèlerinages dans les sanctuaires dédiés à Marie, les innombrables cierges allumés chaque jour dans les Eglise devant la Madone et les parterres de fleurs à sa reconnaissance en sont illustrant. Ceux qui voudraient nous reprocher d’en faire trop avec la sainte Vierge, n’ont pas compris que le culte qui lui est rendu se rapporte entièrement au Christ. Nous adorons le Christ, Fils de Dieu, Verbe éternel incarné et nous vénérons sa sainte Mère, Sanctuaire Immaculé, qui a porté ce divin Verbe. Marie nous conduit toujours vers son Fils et nous recommande de faire tout ce qu’Il nous dira.En ces jours où le monde entier connaît des soubresauts liés aux conflits qui perdurent, souvenons-nous de ces paroles fortes de Saint Bernard de Clairvaux et prions la Mère de Dieu. « Qui que tu sois, qui dans cette marée du monde te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes, ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile. Quand se déchaînent les rafales des tentations, quandtu vas droit sur les récifs de l’adversité, regarde l’étoile, appelle Marie ! Si l’orgueil, l’ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues ; si la colère ou l’avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie. Quand tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse,par l’abîme du désespoir, pense à Marie. Dans les périls, les angoisses, les situations critiques,invoque Marie, crie vers Marie ! Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton cœur,et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d’imiter sa vie. Si tu la suis, point ne t’égares ;si tu la pries, point ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas. Qu’elle te tienne,plus de chute. Qu’elle te protège, plus de crainte. Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port. » Bonne route avec la Sainte Vierge.
Père Alfred Waly SAR